de Silvia Majerska
12 €
48 pages
ISBN : 978-2-9565626-3-4
Un recueil où le jeu avec la logique est au service d’une poésie de l’image. Les thèmes, notamment la nature mais aussi la complexité de la psyché, sont traités par le biais de la personnification ou encore du paradoxe. Poésie à la fois lyrique et sobre qui brouille
les frontières entre l’animé et l’inanimé et tend à atténuer l’autorité de l’évidence.
« Si j’avais deux bouches tout comme j’ai deux yeux,
je parlerais peut-être une langue à trois dimensions
Peut-être que je saurais prédire l’avenir
Lire dans tes pensées
Calculer à haute voix
l’écart entre le carré et le cube
de Pandore »
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A propos de ce livre, Marc Wetzel donne un bel article dans Poezibao :
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Guillaume Lecaplain a également rendu compte du livre dans Libération (26/10/2020) :
« La sobriété est sans doute la veine la plus exigeante de la poésie. Silvia Majerska y excelle dès son premier recueil, Matin sur le soleil. La jeune autrice (née en 1984 en Slovaquie) y déploie des textes presque blancs dans leur simplicité radicale. De poème en poème, on y pioche des formules qui frappent par leur limpidité étrange. « Je ne comprends toujours pas / le dialogue entre les arbres et le soleil. » Plus loin : » Personne ne s’intéresse / à ce que pense le vent. » »
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Tristan Hordé sur Sitaudis :
https://www.sitaudis.fr/Parutions/sylvia-majerska-matin-sur-le-soleil-1611812782.php
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Claude Vercey dans le Magnum de Décharge :
https://www.dechargelarevue.com/I-D-no-905-Un-reve-que-fait-le-soleil.html