Jean-Claude Leroy à propos de Osselets

Un grand merci à Jean-Claude Leroy qui propose une très belle note de lecture consacrée au livre de Cécile A. Holdban. La note a paru sur le site de Poesibao. Extrait :

« Cécile A. Holdban les appelle osselets, c’est une forme brève qui se déplie comme une fleur, éclate comme le jour dans la nuit. Réussite salubre que cette économie suivie où s’attrape une idée qu’il s’agit de ne pas laisser retomber pour et par rien. Une ligne ou deux, ou trois, suffisent pour livrer une image éloquente, l’image étant ici un lieu où être. À sa suite, une autre image vient s’y ajouter, sur le même thème, car le livre est séquencé par quelques rubriques – Minos, nuagier, échelle, larmier, ricochets, silence, etc. – si bien que le même poème se déroule sur quelques pages, tout en étant une suite de « stations » ou de fenêtres.

Loin d’être un simple jeu de formes ou de sens, ces aphorismes (oui) relèvent de l’analogie aussi bien que de la connaissance, puisque celle-là produisant celle-ci. On est là au niveau du meilleur Malcolm de Chazal ou encore d’Antonio Porchia, lequel est d’ailleurs cité en exergue de Nuagier.
Baume en même temps qu’éclaircissement ; l’effet de dévoilement opère, nous mettant face à une réalité redéfinie que la magie des mots a bien voulu nous indiquer, comme pour ouvrir un nouvel espace ou un nouveau point de vue. N’est-ce pas là un des rôles de ce que, dans le domaine de la poésie comme dans celui de l’art, nous appelons gaillardement « création » ? Proposer de nouveaux angles et ouvrir, ouvrir, encore ouvrir. » Jean-Claude Leroy

L’intégralité de ce compte-rendu ici.

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